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2014/07/23

Eneko Aritza se proclamará rey de los vascones en Orreaga

Eneko Aritza se proclamará rey de los vascones en Orreaga
Mertxe Diaz, Iruinea. Naiz-Gara

La escenificación de la proclamación como rey de los vascones de Eneko Aritza será uno de los actos principales de la conmemoración de la batalla de Orreaga, que tendrá lugar en el alto de Ibañeta el 15 de agosto.

Etxebarrengoa y Orreaga presentan junto Eneko Aritza los actos de recuerdo de la batalla de Orreaga el 15 de agosto (Naiz)
El año pasado ya se realizó esta actividad, pero este año se ha mejorado, según han destacado los organizadores este mediodía en la Plaza del Castillo de Iruñea.

La conmemoración de la batalla de Orreaga está organizada por Etxebarrengoa Kultur Elkartea y Orreaga Fundazioa. Este año, además, se ha creado el colectivo Orreaga 778, al que se han sumado grupos como Aezkoako Gazte Asanblada, Aurizko Gazteria, Auzperriko Gaztetxea, Habarrots Kolektiboa, Irati Irratia, Nabarra Aurrera, Nabarralde y Pirinioetako AEK. Este colectivo ha organizado una serie de charlas sobre la historia de Nafarroa en localidades del Pirineo navarro. El programa puede consultarse en su blog (ibaineta778.wordpress.com

Los actos comenzarán con un paseo de Auzperri a Orreaga (9.00), mientras que a las 10.30 se realizará un acto en el monumento de Orreaga. El acto principal tendrá lugar en el alto de Ibañeta a las 12.00, con la representación de la batalla y la proclamación de Eneko Aritza como rey de los vascones. El pregón correrá a cargo del historiador Joseba Asiron. Posteriormente, tendrá lugar una comida en Garralda.

CHRONOLOGIE DE L'ÉTAT EUROPÉEN DE NAVARRE

CHRONOLOGIE DE L'ÉTAT EUROPÉEN DE NAVARRE

1 ère ÉPOQUE: IIe siècle avant J.C. au VIIIe siècle après J.C.: VASCONIE (CELTES, ROMANISATION, GERMAINS ET MUSULMANS)

· IIe siècle avant J.C.: Émission de monnaie basque "baskunes" à Iruinea.

· 187 avt JC à 178 avt J.C.: Première alliance avec Rome contre les Celtes.

· 179 avt J.C.: Fondation de Graccurris (Alfaro).

· 1er siècle avt J.C.: Fédération de Tarraga (Sadaba) avec Rome.

· 89 avt J.C.: Les chevaliers vascons de Sejia (Egea) sont citoyens romains par la prise d'Ascoli.

· 75 avt J.C.: Pompée donne son nom à la cité d'Iruinea-Pompaelo

· 72 avt J.C.: Le même Pompée fonde Lugdunum Convenarum (Saint Bertrand de Comminges) au nord des Pyrénées Orientales avec le Val d'Aran.

· 58 avt J.C.: Rome domine l'Aquitaine.

· Construction des grandes voies romaines Bordeaux-Astorga et Tarragona-Oiarso (Irún), qui comme d'autres se croisent à Iruinea.

· 1er siècle: Quintiliano de Calahorra, avec sa grande oeuvre “Institutio Oratoria”, devient le maître par antonomase de la classe dirigeante romaine.

· 2ème siècle: Le Pampelonnais Caius Cornelius Valens est à la tête des représentants de la Tarraconense qui parvient à confirmer la relation directe entre la province et Rome.

· Les forges et les ateliers vascons approvisionnent les légions romaines en armes et en engins d'artillerie (machines de guerre).

· 2ème siècle: le magistrat Verus formalise la fédération de la Novempopulania (Vasconie nord pyrénéenne) à Rome.

Transport fluvial par la Garonne et l'Ebre de produits d'exportation (céréales, vin, huile…). Les eaux thermales sont très courues: Dax, Bagnères, Fitero, Termas…

· 348 à 408: Prudencio de la Calahorra, baignée par l'Ebre vascon “Vasco Hiberus”, devient avec son oeuvre littéraire l'inspirateur de la société romaine de l'Antiquité tardive et l'éducateur des générations cultivées du Moyen-Âge européen.

· 408: Lettre de l'empereur Honorio aux milices de Pampelune.


· 409: Les barbares passent par Orreaga.

· 477: Incursion des Visigoths à Pampelune.

· 480 (environ): Rédaction de l'épître Laude Pampilona. Elle décrit la ville de Pampelune et ses murailles, qui seront abattues trois siècles plus tard par l'armée franque de Charlemagne lors des préliminaires à la bataille d'Orreaga.

· 507: Déroute des Visigoths à Vouillé qui aurait préparé l'effondrement du règne visigoth de Toulouse et la création du règne visigoth de Tolède.

· 540 (environ): San Millán fonde le Monastère de Suso. La vie monastique à la Rioja atteint un grand niveau de développement, surtout à partir des Rois pampelonnais au Xe siècle.

· 541: Les Francs prennent Pampelune.

· 574: Destruction de Cantabria et de Logroño par les Visigoths.

· 581: Le Visigoth Leovigildo attaque Pampelune.

· 589: Liliolo, évêque de Pampelune se rend au IIIe Concile de Tolède.

· 590 (environ): Attaque du Visigoth Recaredo contre la Vasconie.

· 602: Le Duché de Vasconie est constitué.

· 611 (environ): Attaque du Roi Gundemaro contre la Vasconie.

· 621: Affrontement du Roi visigoth Suintila et des Vascons.

· 635: Victoire vascone en Soule contre les Francs. Exportation de “sain” de baleine depuis les ports vascons.

· 636: Mort de San Isidoro de Sevilla, dont l'historiographie affirme que les Goths étaient les maîtres de la péninsule.

· 711: Le Visigoth Rodrigo attaque Pamplona et se retire de Vasconie.

· 721: Eudón le Grand offre à la Vasconie-Aquitaine la première victoire sur les musulmans en Europe.

· 732: Défaite des musulmans à Poitiers.

· 734: L'émir Uqba conquiert Iruinea-Pamplona-Pampelune.

· 735: Mort d'Eudón le Grand.

· 768: Les Francs appellent Navarrais les Vascons indépendants.

· 778: Destruction des murailles de Pampelune par Charlemagne.

· 778: Victoire à Orreaga de l'armée vasconne contre l'armée franque qui perd tous ses généraux pour sauver Charlemagne. La bataille a lieu sur le tronçon de l'antique voie romaine qui passe par le versant nord de la montagne Txangoa.

2 ème ÉPOQUE: IXe au XIXe siècle: RÈGNE EUROPÉEN DE NAVARRE

· 824: Seconde victoire à Orreaga contre les Francs (Eblo et Aznar) envoyés par Ludovico Pío, successeur de Charlemagne.

· 824: Eneko Arista Roi de Pampelune.

· 832: Aznar Sancho, toujours avec l'aide d'Eneko Arista, donne son indépendance à la Vasconie nord pyrénéenne.

· 892: Expulsion des Vikings (Normands) de la Vasconie du Nord par Guilhem Sancho, comte des Vascons.

· 912: Libération de La Rioja.

· 924: Fondation du monastère navarrais d'Albelda, le plus important de l'ouest de l'Europe par ses publications et sa bibliothèque pendant les Xe et XIe siècles. Codex Albeldense.

· 931: Fondation du monastère San Millán de la Cogolla. Y a été rédigé, entre autres oeuvres, un "Dictionnaire de 100.000 acceptions et 20.000 articles. Les Gloses sont en roman navarro-aragonais et en euskera.

· 900: Exécution à Córdoba des cinquante cavaliers navarrais otages provenant de Uncastillo.


· 992: Rédaction du “Codex de Roda” au palatium du Roi de Pampelune. Y figurent les Rois de Pampelune et leur famille durant des siècles, ainsi que les comtes d'Aragon, de Pallars et de Gascogne. Il reflète la légitimité, la centralité et la territorialité du Royaume pyrénéen.

· 1004: Couronnement à Iruña de Sancho III el Mayor.

· 1006: Confection d'une mappemonde au monastère de Saint-Sever.
· 1016: Traité de frontières entre le Royaume de Pampelune et le Comté de Castille. Il établit que la source de l'Ebre et le nord du système ibérique par Garrai, les montagnes d'Oca et Atapuerca appartiennent à la Navarre.

· 1020: Fuero de Nájera.

· 1023: Sancho III crée le vicomté de Laburdi.

· 1027: Concile de Pampelune lors duquel celle-ci est reconnue comme métropole ecclésiastique du Royaume.

· 1034: Mort de Sancho III el Mayor à León.

· 1054: Bataille d'Atapuerca et assassinat du Roi de Pampelune García el de Nájera, successeur de Sancho III el Mayor.

· 1064: Assassinat de Ramiro I à Graus (Ribagorza) par les Castillans aidant les musulmans.

· 1076: Assassinat à Peñalen (Funes) de Sancho IV Roi de Pamplona, fils de García el de Nájera.

· 1076: Couronnement de Sancho Remírez à la Cathédrale de Pampelune.

· 1104: Couronnement d'Alfonso I el Batallador.

· 1106: Récupération de La Rioja et de la Vizcaya.

· 1127: Traité de Támara qui ratifie les limites du Royaume de Navarre avec le Royaume de Castille établies en 1016.

· 1133: Limites du Royaume pyrénéen de Belorado à Bayonne et de Montes de Oca à Pallars.

· 1134: Mort d'Alfonso I un mois après la défaite de Fraga. Couronnement à la Cathédrale de Pampelune de García Ramírez el Restaurador.

· 1136: Partition du Royaume de Pampelune par le Comte de Barcelone et le Roi de Castille, séparant l'Aragón et la nouvelle Navarre.

· 1143: Le chanoine arcediano de la cathédrale de Pampelune Roberto de Keton, termine la traduction du Coran al latin.

· 1152: L'Angleterre prend possession de la Gascogne.

· 1176: Conquête de la Rioja et d'une partie de la Biscaye (château de Malvecín, sur Bilbao) par la Castille.

· 1177: Laudo Arbitral de Londres.

· 1180-1200: Le “Beatus de Navarra”, déposé à la Bibliothèque Nationale de Paris, est rédigé à Pampelune.

· 1193: Le Roi d'Angleterre soumet le vicomté de Laburdi.

· 1197: La Biblia de Pamplona, oeuvre majeure des textes illustrés de l'époque romane.

· 1200: La Castille conquiert la Navarre maritime: Araba, Bizkaia et Guipúzcoa.

· 1212: Croisade contre les Albigeois et les Cathares par la France. Guilhem de Tudela la décrit dans la première Canción de la Cruzada.

· 1234: Mort de Sancho VII le Fort et couronnement de Thibaut I.

· 1265: Récupération de la Bigorre.

· 1276-1277: Guerre civile de la Nabarreria entre Navarrais et Francs à Pampelune, décrite par Guilhem Anelier.

· 1281: Union du Comté de Foix et du Vicomté de Béarn.

· 1364: L'armée navarraise est battue par les Français à Cocherel.

· 1366: Traité de Libourne entre la Navarre, l'Angleterre et l'Aragon.

· 1368-1374: La Navarre récupère Álava, Guipúzcoa et une partie de La Rioja.

· 1.385: Grande victoire portugaise sur l'armée castillane lors de la bataille d'Aljubarrota.

· 1416: Concile de Constanza avec la participation des ambassadeurs du Royaume de Navarre.

· 1430: Le Royaume de Navarre envoie des secours en soutien au Royaume musulman de Grenade.

· 1453: Conquête française de la Gascogne dominée par l'Angleterre.

· 1461: Conquête de la Sonsierra par la Castille, aujourd'hui appelée Rioja Alavesa.

· 1481: Couronnement à la Cathédrale de Pampelune de Frances Febus, Comte de Foix et seigneur souverain de Béarn. La Couronne de Navarre réunifie l'État pyrénéen qui durera de la fin du XVe siècle, tout le XVIe siècle et le début du XVIIe.

· 1489: Arnalt Guillén de Brocar monte la première imprimerie à Pampelune.

· 1492: Masparrauta édite à Pampelune, dans l'imprimerie de Brocar, sa Gramática latina.


· 1494: Couronnement à Pampelune de Catalina de Foix et de Jean de Albret.

· 1512: Traité de Blois entre la Navarre et la France. Excommunion des Rois de Navarre et conquête de la Navarre réduite péninsulaire.

· 1515: Incorporation unilatérale de la Navarre à la Castille.

· 1521: Défaite navarraise lors de la bataille de Noain.

· 1522: Défense d'Amaiur.

· 1524: Est conclue la défense de Fuenterrabia par l'armée navarraise.

· 1545: Etxepare publie le premier livre en euskara. Édité avec l'appui du Roi
Enrique II el Sangüesino.
Il utilise le mot basque comme synonyme d'euskaldun (qui connaît l'euskera).

· 1550: Testament du Roi d'Espagne Carlos I, qui traite de la restitution en conscience de la Navarre à ses Rois légitimes.

· 1551: Fuero de Béarn, promulgué par le Roi de Navarre Henri II.

· 1560: Lettre du Pape à Felipe II sur la restitution de la Navarre et répression.

· 1571: Joanes Leizarraga publie le Nouveau Testament en euskera sous le parrainage de la Reine Jeanne de Albret, et où il est fait pour la première fois référence à Euskalherria (heuscal herrian).

· 1572: Assassinat de la Reine Juana de Labrit et massacre de protestants à Paris lors de la “nuit de Saint Barthélémy”.

· 1589: Excommunion du Roi de Navarre, Henri III.

· 1590: Testament de Felipe II sur la restitution en conscience de la Navarre.

· 1598: Édit de Nantes d'Henri III de Navarre, IV de France, proclamant la liberté de conscience.

· 1607: Assassinat d'Henri II de Navarre et IV de France.

· 1620: “Décret de l'Union” à la France du Royaume de Navarre.

· 1621: Union par la force à la France de la Navarre nord pyrénéenne qui maintient ses institutions étatiques.

· 1638: Oihenart publie l'histoire de la Vasconie aquitaine et ibérique.

· 1640: Le philosophe Thomas Hobbes qualifie d'injuste et de contraire au Droit le “transfèrement” de la Navarre.

· 1659: Traité des Pyrénées, entre la France et l'Espagne, où est établie la partition de la Navarre.


· 1665: Moret initie la publication des investigations historiques comme Chroniqueur officiel du Royaume de Navarre.

· 1789: Démantèlement par l'Assemblée Nationale française du Royaume de Basse-Navarre, des États du Béarn et de toute l'administration navarraise dans les États pyrénéens qui perdurait depuis 1620.

2014/07/22

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1) Lurraldetasunaren osotasuna, horrela kokatzen da: Atapuerkatik Foixeraino eta Bordeletik Monkaioraino.

2) Nabarrako Oroitzapen Historikoetan bizitako barietate egoerak eta errealitatean sortutako bakoitzaren pentsamoldeak ezagutu.

3) Genozidio ukazioaren mozorroa kendu eta Nabarrak pairatu behar izan duen menpekotasuna eta ondarearen txikizioa ezagutarazi.

4) Banakako eta taldeko askatasuna garatu, gizarte zibilaren erakundetan partehartzea, demokraziaren balore zibikoak, desberdintasun eskubideak eta aniztasunaren errespetoa onartzea.
5) Salbuespenik gabeko petsona guztien berdintasuna.

6) Etorkinen semeak garelaren konbentzimendua, lehenengoa edo hirurehungarren belaunaldikoa.

7) Aztarna kultural eta historikoaren presentzia, gizarte laikoa eta multikultural taldeak bere osagabidean ezagutzeko.

8) Nabarrako gizartearen adiskidetasuna eta bakea, juztizian oinarrituta, galtzaile eta irabazleen artean egia eta aitormena, bai Nabarra, Espainol edo Frantzesekin.

9) Nabarrako zatiketari amaiera eman, inposatutako mugak desagertaraziz.

10) “Pirineotako Eskubideetan” oinarrituta, banakako eta taldeko eskubideak erabili eta Nabarrako burujabetza berreskuratu.
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1) La territorialidad, comprendida esta: Desde Atapuerca hasta Foix, y desde Burdeos hasta el Moncayo.

2) Reconocer la variedad de las situaciones vividas en la Memoria Histórica de Nabarra y lo que cada corriente de pensamiento ha aportado a nuestra realidad.

3) Desenmascarar el negacionismo sobre los genocidios, la destrucción del patrimonio y la subordinación, padecidos por Nabarra.

4) Desarrollar la libertad individual y colectiva, las instituciones de participación de la sociedad civil, los valores cívicos de la democracia, así como el derecho a la diferencia y el respeto del pluralismo.

5) Igualdad de todas las personas, sin excepción.

6) Convicción de que todos somos hijos de inmigrantes, sea de la primera o de la trescientas generación.

7) Presencia de las raíces culturales e históricas para lograr entender la complementariedad de cada grupo en una sociedad laica y multicultural.

8) Paz y reconciliación de la sociedad navarra, basadas en la justicia, la verdad y el mutuo reconocimiento entre vencidos y vencedores, nabarros y españoles o franceses.

9) Poner fin a la partición de Nabarra, eliminando las mugas impuestas.

10) Ejercer todos los derechos personales y colectivos bajo los principios del “Derecho Pirenaico” y recuperar la soberanía de Nabarra.

2014/07/18

Eztuniga y/o Zúñiga

Eztuniga y/o Zúñiga
Iñigo Saldise Alda

Palaçio de Eztuniga: “De plata, banda de sable, bordura de gules cargada de una cadena (filete pomelado), de oro”. Libro de Armería del Reino de Nabarra. Edición del año 1575.

Armas de Zúñiga: “De plata, banda de sable y puesta en orla, brochante, una cadena, de oro, de ocho eslabones”. Repertorio de los Blasones de la Comunidad Hispánica, Vicente de Cadenas y Vicent, cronista, rey de armas y decano del cuerpo en el Reino de España. Edición del año 1987.

El primitivo solar de Eztuniga, hoy Zúñiga, se encuentra en el valle de la Solana, Merindad de Lizarra. En él radicó una de las casas nobiliarias más importantes de la edad media en el Reino de Nabarra y posteriormente en el Reino de Castilla y León.

Cuentan diversos cronistas, que la Casa de Eztuniga, Estunega, Estuniga, Astunica, Stunica, Estúñiga, Stúñiga o Zúñiga, tiene sus orígenes en los mismísimos reyes de Pamplona de la Casa Pirenaica o Nabarra. Resumidamente por línea directa o recta de varón, de Eneko Haritza o Iñigo Arista, primer rey de Pamplona.

Durante el reinado de Alfonso el Batallador, rey de Aragón, Gascuña, Nájera y Pamplona, Diego Iñiguez de Estuniga fue Ricohombre y Alférez Mayor de Nabarra.

Hay constancia fidedigna de que Iñigo Ortiz de Stunica y su hijo Diego, estuvieron presentes ambos junto a 198 caballeros nabarros, a las órdenes de Sancho VII de Nabarra en la batalla del año 1212 de Las Navas de Tolosa, de la cual hablaremos posteriormente.

Durante la conocida como guerra de la Nabarreria, en el año 1274 se ocasionó una querella sobre el tutelaje durante la minoría de edad de la reina Juana I de Nabarra y de su matrimonio concertado por la reina madre con el Delfín de Francia, Felipe. El nieto de Iñigo Ortiz de Stunica coincidente en nombre y que ostentaba el título de señor de Stunica y de alférez mayor de Nabarra, se niega a apoyar a la reina madre y abandona el Estado de Nabarra a fines del mismo año, refugiándose con su familia en Errioxa, tierra vascona que se encontraba ya bajo el yugo castellanoleonés. 

Así pues, el señorío de Stunica es revertido por primera vez en el año 1276 a la Corona de Nabarra, mientras el rey de Castilla y León, Alfonso X, lo reconoce como rico-hombre de Castilla y le dona los señoríos de Las Cuevas, Bañares y otros en La Rioja a Iñigo Ortiz de Stunica.

Ya dentro del Reino de Castilla y León, las ramas de la Casa de Stunica florecen y se afianzan dentro de la Corte castellana, destacando entre todas ellas la de Diego López de Stunica, el cual sería nombrado Justicia Mayor de Castilla y I señor de Béjar.

Esta rama familiar ostentó importantes títulos feudales castellanoleoneses, como el de alguacil del Reino. Todos ellos de carácter hereditario, siendo Álvaro de Zúñiga y Guzmán quien castellaniza definitivamente el nombre vascón original de Eztuniga. Fue en el año 1476 tras haberse reconciliado con Isabel I de Castilla y León, tras comprobar que fracasaría en su apoyo a Juana, conocida como la Beltraneja. 

En el año 1485, la reina de Castilla y León, le otorga el título de Grandeza de Castilla. Así pues Álvaro de Zúñiga y Guzman fue Justicia Mayor y Alguacil de Castilla, Primer Caballero del Reino, alcalde de la fortaleza de Burgos, administrador del maestrazgo de la Orden de Alcántara, duque de Plasencia, conde de Bañares, duque de Béjar, señor de Gibraleón, junto a señor de Zúñiga y Mendavia, estos últimos de forma ilegítima.

Es cierto que esos títulos nabarros fueron otorgados nuevamente a los Eztuniga por Carlos III de Nabarra. Concretamente fueron a parar en la persona de Diego López de Estunica. Esto fue por su labor diplomática durante el tratado de paz, amistad, ayuda y cooperación del año 1394, llevado a cabo entre el rey de Nabarra y Enrique III de Castilla y León.

Pero en el año 1396, dichos títulos y tierras fueron de nuevo revertidos a Nabarra. Esto fue debido al contrato matrimonial realizado entre Yenego  Ortiz de Estunica, hijo de Diego y  Juana, hija natural o bastarda de rey nabarro Carlos III el Noble.

A Yenego Ortiz de Estunica se le conoció en algunas crónicas como Mariscal del Reino de Nabarra durante el reinado de Carlos III. En el año 1429 es enviado como embajador de Nabarra a la Santa Sede de Roma.

Su hermano Juan, durante la guerra del año 1430 lucha del lado de Castilla y León, es decir, contra Nabarra, las tierras de Estuniga y Mendabia fueron confiscadas por Blanca de Nabarra, las cuales, posteriormente fueron entregadas al Alférez del Reino de Nabarra, Carlos de Beaumont.

En el año 1450, tras la reconciliación de Yenego Ortiz de Estunica con Juan II de Nabarra, este último le restituyó como señor de Eztuniga y Mendabia. Además mandó la devolución de sus tierras, algo que no se logró por la negativa de Luís II de Beaumont, Condestable del Reino de Nabarra y I conde de Lerin, el cual se encontraba posicionado a favor de Carlos príncipe de Biana y por tanto, en guerra contra Juan el Usurpador.

Los descendientes de Yenego de Ortiz de Estunica, legítimos poseedores de los títulos nabarros de señor de Eztuniga y Mendabia, estuvieron “afiliados” al bando agramontés y finalmente fueron fieles a la soberanía de Nabarra durante la invasión castellano-leonesa y barcelona-aragonesa del año 1512, donde se encontraban miembros de la ya castellana por todos los costados, españolizada si queréis, Casa de Zuñiga. Sirva como un mero ejemplo de ello el militar invasor español, Pedro Álvarez de Toledo y Zuñiga, hijo del mismísimo duque de Alba.

La Casa de Eztuniga, una vez su entrada y asentamiento en el Reino de Castilla y León, es considerada por diversos historiadores, la iniciadora o propulsara de la leyenda de las Cadenas de Las Navas de Tolosa, las cuales introdujeron en su blasón, siendo constantes esas armas en Castilla y León desde el año 1402. Esto se debió a su necesidad o ansias de ascender en el escalafón cortesano y dentro de nobleza castellana.  Por ello se autotitulan del linaje de uno de los caballeros nabarros que rompieron el palenque que encadenaba a los esclavos de Miramamolin.

Además y en consonancia con la leyenda de Las Navas de Tolosa, varios heraldistas de diversos países, consideran a la Casa castellana de Zuñiga, la primera en interpretar el carbunclo del blasón del Estado de Nabarra como cadenas. 

Los Borbones NO son señores de Bizkaia

Los Borbones NO son señores de Bizkaia
Aitzol Altuna Enzunza, Galdakao-Nabarra

En el pleno de las Juntas de Bizkaia celebradas en la Abellaneda (Enkataciones) el pasado 27 de junio, comentaba Irune Soto: "La gran mayoría social de Bizkaia no es favorable a la monarquía y no siente ningún apego por el rey de España. Por tanto, no le corresponde el título de Señor de Bizkaia y exigimos que renuncie a utilizarlo".

En las Genealogías pamplonesas de Meyá o Roda (970-992) descubiertas en la diócesis de Urgell (Santa María de Meyá, Lleida), es donde aparece la primera referencia a un “Comitis Biscahiensis”, por tanto dentro del reino de Pamplona-Nabarra. Bizkaia era una unidad política libremente adherida al reino baskón. Está también bien documentado la existencia del condado bizkaíno reinando Sancho III “el Mayor” con el tenente Eneko Lupiz (años 1040-1077), romanzado como Iñigo López, apodado “Ezkerra” y procedente probablemente de Tierra Estella-Lizarra. Es el primer “López” y después incorporarán sus descendientes el locativo “de Haro” a su apellido.

La primera felonía, la felonía primigenia de los López, tuvo lugar en ese año 1076. Para entonces Iñigo López “Ezkerra” se había retirado a favor de su hijo, Lope Iñiguez (1077-1093). Lope Iñiguez, junto con su padre, su suegro y otros magnates, juró fidelidad al rey Alfonso VI rey de Castilla-León tras el fratricidio del rey de Nabarra, a lo que habían coadyuvado a cambio de derechos feudales en La Rioja y la posibilidad de heredar los títulos nobiliarios, cosa que no ocurría en Nabarra. En ese mismo año, Lope Iñiguez se hizo cargo de las tenencias de Alaba y de Gipuzkoa además de seguir en la de Bizkaia, mientras que el gobierno de las tierras riojanas fue encomendada al conde García Ordóñez, yerno del asesinado Sancho “el de Peñalén” y parte de la conspiración.

Alfonso I “el Batallador”, rey de Nabarra y conde de Aragón, recuperó toda la Nabarra Occidental en el año 1109, por tanto, 31 años después de su ocupación. Alfonso I cambió los tenentes nombrando a nuevos nobles nabarros afines. Así, en el año 1113 Alfonso I “el Batallador” dio la tenencia de Nájera -que incluía Haro- a Fortún Garcés Cajal, uno de los nobles más fieles al rey nabarro, que mantuvo el señorío de La Rioja hasta 1134 que fue conquistada en gran parte por Castilla aprovechando la muerte de Alfonso I “el Batallador”. Diego López (1093-1124), nieto de “Ezkerra”, se mantuvo al lado del rey nabarro hasta 1124, cuando se produjo la segunda felonía por lo que fue expulsado del reino baskón de Nabarra, dejando de ser señores de Bizkaia a favor de las familia alabesa de los Bela o Ladrón de Gebara hasta el presente.

El origen de la familia Gebara nos lo explica la Enciclopedia Auñamendi partiendo de Orbita Aznárez o Bela Aznar (“Bela=cuervo”), tenente de Gipuzkoa (1054-1080) con el rey de Nabarra Sancho “el de Peñalén”. Su hijo fue Eneko Beilaz (romanzado como “Iñigo Velaz”), el cual fundó su casa solariega en la Llana Alabesa al casarse con Doña Mayor Ladrón en 1149 (heredera de Oñate y Gebara, aunque el documento es falso, sí parece cierto el hecho). Murió Eneko Beilaz en la toma de Baiona de 1131 junto a las tropas Alfonso I “el Batallador”. Su hijo Ladrón Iñiguez, apodado "Princeps navarrorum", será el primer señor de Bizkaia de esta familia, además de conde de Gipuzkoa y Alaba (1124-36 y 1140-55), y que detentará otras tenencias como las de Aibar o Viguera (La Rioja). Se casó Ladrón Íñiguez con la hermana del rey García Ramírez “el Restaurador” (1134), de cuya entronización fue artífice directo. Le siguió su hijo Bela Ladrón “de Nabarra” como señor de Bizkaia y Gipuzkoa entre 1138-40 y 1155-1174, que se casó con una hija natural del rey de Nabarra García Ramírez “el Restaurador”. Un hijo de ambos fue Pedro Bélez de Gebara, que engendró a Juan Bélez de Gebara, señor de Bizkaia, Gipuzkoa y Alaba hasta al menos 1179, cuando la documentación de los últimos señores de la Bizkaia libre se vuelve más confusa o inexistente. E. Labayru, historiador bizkaíno del siglo XIX en su “Compendio de la historia de Vizcaya”, comenta que el apodo “Ladrón” (de Gebara), viene porque el primer señor de Bizkaia de esta estirpe nació casi muerto y “robó” la vida.

El medievalista bizkaíno Anacleto Ortueta (1877-1959) en su libro “Nabarra, el Estado político de Vasconia” comentaba que: “Parece que D. Lope Díaz, Sr. de Bizkaia (1124-1170), que siguió constantemente en la corte del rey de Castilla, no usó nunca el título de Sr. de Bizkaia”. Así fue, hasta la invasión de 1200 los “López de Haro” no pudieron usar ese título pues pertenecía la potestad de otorgarlo a los reyes de Nabarra. El historiador Aitor Pescador Medrano, comenta en “Tenencias y tenentes del reino de Pamplona, en Álava, Vizcaya, Guipúzcoa, La Rioja y Castilla” del año 1999: “el tenente podía ser remitido del puesto a voluntad regia. Sin embargo, la presencia de estos barones y sus familias en nuevas tierras implicó el que fueran poseyendo intereses en la zona y en ocasiones la tenencia se volviera hereditaria. Excepciones a todo esto vuelve a ser Álava y Bizkaia donde la tradición hereditaria sí que está consolidada dadas sus características propias”. José María Lacarra en “Historia del Reino de Navarra en la Edad Media” aclara a quién pertenece el señorío de Bizkaia: “La sumisión de la tierra vascongada (sic, Nabarra Occidental) estaba a merced de la lealtad de la familia del conde Ladrón (de Gebara), que se arrogaba unos derechos patrimoniales sobre la misma”.

El otorgamiento y el título de “señor de Bizkaia” pertenece a la corona Nabarra, la cual era soberana para otorgar o destituir a sus tenentes, y que depositó finalmente de manera continuada su confianza en los alabeses Gebara, por lo que sólo pudieron usurparlo los Haro contra el derecho internacional y tras invadir la Nabarra Occidental con sus tropas comandadas por el magnate castellano Diego López II “el Malo” (tataranieto del expulsado “Ezkerra”), junto a las tropas del rey de Castilla, y que acabó en el año 1200 con la toma de Gasteiz. Diego López II “el Malo” fue el primero en usar el apellido toponímico “Haro” de forma habitual.

Esta familia mantuvo el título de “señores de Bizkaia” usurpado a los verdaderos detentadores de la misma y lo hizo hereditario, hasta la muerte del último de ellos, Isabel Nuñez de Haro y Lara en el año 1361. Ningún Haro fue enterrado en Bizkaia ni nació en el señorío pues esta familia se naturalizó castellana desde su felonía. Finalmente, el título usurpado de señor de Bizkaia pasó a coincidir con el detentador de la corona castellana en el año 1378 con el infante Juan, señor de Bizkaia por familia materna (Haro y Lara) y que en esa fecha accede a la corona castellana tras la muerte de su padre el rey de Castilla. El paso a la corona real castellana del título usurpado fue una cuestión de herencias, pues el territorio del señorío ya formaba parte del reino castellano desde la ocupación militar de la Nabarra Occidental.

Los Fueros no son más que las leyes consuetudinarias que nos dimos los baskones para nuestra convivencia y que terminaron de desarrollarse bajo el amparo del Estado baskón o reino de Nabarra: es el conocido como Derecho Pirenaico, que bien se puede llamar nabarro. La condición de señor de Bizkaia, siempre ha estado sujeta a la jura de los Fueros. Los bizkaínos empezaron a reclamar la jura de los Fueros bizkaínos a los reyes de Castilla, pues el reino castellano tenían sus propias leyes o Fueros castellanos, diferentes a los Fueros nabarros que mantenían los bizkaínos pese a la invasión; los reyes castellanos (después españoles) resultaban ser una figura lejana, por lo que las Juntas de Bizkaia les exigían vinieran a jurar los Fueros y reconocer los cargos forales para ser reconocidos como señores de estas tierras. Explica el experto en derecho foral bizkaíno Adrián Celaya en su trabajo “Los Fueros de Bizkaia. Cómo nacieron”, que dichos Fueros bizkaínos, que eran hasta entonces consuetudinarios, fueron escritos en 1452 debido a que la Casa de Haro empezó a desvincularse del señorío de Bizkaia del que eran “señores” ante otros territorios que poseían en Castilla y La Rioja.

Sólo el rey Fernando II “el Falsario” de Aragón hizo toda la Ruta Juradera (en nombre de su primera mujer, la reina de Castilla Isabel I “la Católica”). Esta Ruta Juradera empezaría en la capital bizkaína (cabeza del señorío), Bermeo, y en su iglesia de Santa Eufemia. La principal parada juradera en Bizkaia era bajo el árbol de Gernika, donde existía una tribuna adyacente. Se hacían las reuniones de las Juntas Generales de Bizkaia “so árbol de Gernika” y con un pie descalzo como mandaba la tradición, aunque también se usaba la ermita de Nuestra Señora de la Antigua cercana cuando llovía, ermita ampliada y reformada en el siglo XIX cuando se convirtió en las actuales instalaciones. Las Juntas se reunían en un robledal con la ermita Santa María la Antigua en un lugar llamado “gernikazarra”, perteneciente a la anteiglesia de Luno, de cuyo puerto surgirá después la villa de Gernika en 1366. Las otras dos ermitas o iglesias juramentales eran la San Esteban de Gerekiz (Aretxabalagana, municipio de Morga y donde se celebraron las primeras Juntas), la iglesia de Goikolejea en Larrabetzu (justo debajo del alto de Morga) para acabar la ruta en Bilbao y su iglesia-alcázar de San Antón. Las Junta Generales de Bizkaia se reunían siempre en Gernika desde finales del siglo XV, antes se reunían de forma alternativa también en Aretxabalagana y en Idoibalzaga (Errigoitia).

No se tiene constancia si el señor de Bizkaia que presidía las Juntas juraba su cargo antes de esa fecha de 1378 que el título usurpado pasó la corona castellana, aunque parece lógico. No se tiene constancia tampoco de que los reyes naturales del reino baskón de Nabarra vinieran a Bizkaia a jurar los Fueros, al ser las leyes principales comunes a todos los habitantes del reino y ya las juraba el rey antes de su advenimiento como condición “sine cuan non” para ser coronado. Los borbones españoles o franceses no son reyes de Nabarra, por lo que no pueden otorgar el título de señor de Bizkaia y menos ostentarlo salvo de manera fraudulenta y por “derecho de conquista”, ni aunque juren los Fueros, pues no fueron reyes de Nabarra los invasores Fernando II “el Falsario” de Aragón ni el borbón Luis XIII de Francia.

2014/07/13

La conquista de Navarra

La conquista de Navarra
Fernando Sánchez Aranaz, Gasteiz-Nabarra
Marttin Tipia Kultur Elkartearen Bloga

Hace dos años tuvo lugar la conmemoración del quinto centenario de la invasión de lo que quedaba del Reino de Navarra, que condujo, tras una guerra que duró once años, a su anexión por parte de Castilla. Sin embargo, ésa no fue la única conquista que padeció el Reino a manos de sus belicosos vecinos, sino tan sólo el principio del, por ahora, último acto de esta historia. En efecto, la cosa venía de lejos. Tanto como que ya los reyes de la Hispania visigoda mantuvieron un constante acoso a las fronteras del Ducado de Vasconia, predecesor del Reino de Navarra, que sólo cesó tras la llegada de los musulmanes a la península ibérica en 711.
Portada de un conocido libro de Pello Guerra alusivo al expansionismo castellano
Esa política imperialista de los visigodos se trasladó al reino astur-leonés, donde se habían refugiado sus descendientes, de manera que, durante siglos, la parte occidental del territorio de Vasconia sufrió la presión de los astur-leoneses, tanto mientras esa zona era parte del Ducado de Vasconia, como cuando su parte continental fue conquistada, en el año 769, por el rey franco Carlomagno. A partir de entonces, las crónicas francas llamarán vascones a los dominados por ellos, constituyendo el Reino de Aquitania, que será entregado en 781 al hijo de Carlomagno, Ludovico Pío. A los vascones rebeldes al dominio franco, los del sur de la cordillera pirenaica, las crónicas les llamarán navarros.

Éstos vencerán a los francos de Carlomagno en Roncesvalles en el año 778 tras un infructuoso intento de conquista, y a los de su sucesor, Ludovico Pío, en 823, lo que llevará a la proclamación por los navarros de Eneko Garzeitz, conocido como Aritza, como Rey de Pamplona.

Desde aquellos remotos tiempos, aparecen los condes de Álava vinculados a la monarquía pamplonesa. Incluso existe una leyenda, citada por el padre José Moret, quien fuera cronista del Reino de Navarra en el siglo XVII, que relata como el rey Eneko Arista habría donado, en el año 839, a su alférez mayor, Eneko de Lane o de Lalanne, “un valle y monte por nombre Larrea, que dice está a la entrada de Álava, desde el río hasta la montaña alta de Guipúzcoa llamada Arbamendi y una torre que el rey había edificado”. El Reino de Pamplona alcanzará su apogeo bajo el reinado de Sancho III el Mayor. En aquel tiempo, quedarán unificados los territorios habitados por vascones, bien fuera por pertenecer al Reino de Pamplona o por vasallaje, como es el caso del ducado de Gascuña, gobernado por Guillermo II Sánchez, con quien estaba emparentado.

Existe la interesada ficción de que Sancho III, en su testamento, dividió el Reino entre sus hijos, lo cual es falso. Su hijo mayor, pero natural, Ramiro, recibió Aragón como régulo, siempre supeditado a su hermano García, primer hijo legítimo de Sancho, que fue quien recibió el Reino, estableciendo su corte en Nájera, mientras que su hijo Fernando fue conde de Castilla por herencia materna y, más tarde, rey de León, por su matrimonio con Sancha de León, con la ayuda de su hermano García, el rey de Pamplona. El cuarto hijo, Gonzalo, fue conde, también llamado régulo, de Sobrarbe y Ribagorza.

El príncipe Carlos de Viana (1421-1461) tomó como divisa la frase Utrimque roditur, que significa Por todas partes me roen, lo cual podría ser un resumen de la historia de Navarra. En efecto, desde el siglo XI se da una continua pérdida territorial, que tiene dos constantes. En primer lugar, la avidez expansionista de sus vecinos, especialmente del Reino de Castilla, pero también del Condado de Barcelona y, más tarde de la Corona de Aragón. En segundo lugar, pero no menos importante, la pertinaz traición de los señores navarros, deseosos de disfrutar de los privilegios que a los castellanos daba el sistema feudal, emanado del derecho germánico, en contra del derecho pirenaico, propio del Estado navarro, que era de naturaleza electiva y no creaba jurisdicciones separadas de la del Estado. Fue esa doble presión la que llevó, en 1056, a la batalla de Atapuerca, donde murió el rey García III, y en 1076 al asesinato del rey Sancho IV, perpetrado por su hermano Ramón en el contexto de una conspiración urdida por los castellanos. Los navarros elegirán como su rey a su primo Sancho Ramírez de Aragón, pero Alfonso VI de León invadirá La Rioja. Los posteriores monarcas pirenaicos, recuperaron los territorios de la época de Sancho el Mayor, según consta en los Pactos de Támara, suscritos en 1127 entre Alfonso I el Batallador, rey de Pamplona y Aragón, y Alfonso VII de León.

Desgraciadamente, Alfonso murió sin descendencia en 1134, habiendo testado a favor de las órdenes militares, pero, una vez más los castellano-leoneses, esta vez en connivencia con el conde de Barcelona, Ramón Berenguer IV, tramaron una conjuración, mediante la cual colocaron en el trono al hermano de Alfonso, Ramiro, que era obispo de Roda, con la oposición de los señores pirenaicos, que fueron pasados por las armas. Quienes apoyaron la conjura, fueron recompensados con feudos en el recién conquistado Reino de Zaragoza, mientras los navarros elegían como rey a un descendiente de Sancho el Mayor, García Ramírez, y los castellanos volvían a conquistar los Montes de Oka, la Bureba y La Rioja.

El hijo de García Ramírez, Sancho VI el Sabio, promovió un arduo trabajo para organizar el Reino que, para entonces ya se denominaba oficialmente Reino de Navarra. Renovó las tenencias para la mejor administración del territorio, a cuya cabeza estaban tenentes, que eran funcionarios reales. Fundó villas, donde se concentraba la actividad económica del Reino, e intentó reconquistar los territorios arrebatados por los castellanos. Esto inquietó al rey de Castilla Alfonso VIII. Como solución acordaron someter sus disputas al arbitraje del rey de Inglaterra, Enrique II, que era suegro del rey castellano. Por otra parte, el heredero navarro, Sancho, era íntimo amigo del segundo hijo del rey inglés, Ricardo, llamado Corazón de León, quien era más aquitano que inglés, el cual se casaría años después, en 1190, con la hermana de Sancho llamada Berenguela. Así pues, todo quedaba en familia.

Navarros y castellanos enviaron sus embajadores a Londres. Allí ambos expusieron sus testimonios ante el rey inglés. Mientras los castellanos basaban sus argumentos en las conquistas de sus antepasados, los navarros fundaron los suyos en “la fidelidad probada de sus moradores naturales”. En 1176, el rey de Inglaterra emitió su laudo arbitral que establecía un tratado de límites que no satisfizo a ninguna de las partes.

La frontera occidental de Navarra se estableció como sigue, según suscribe el propio rey castellano: “Yo, Alfonso, rey de Castilla, os dejo a vos, Sancho, rey de Navarra, y a vuestros sucesores, perpetuamente, a saber, todo lo existente de Itziar a Durango, excepto el castillo de Malbezin, que pertenece al rey de Castilla, y además Zubarrutia (Zuia) y Badaia, según las aguas caen hacia Navarra, excepto Morellas que pertenece al rey de Castilla, y además de allí sin interrupción hasta Oka, y de Oka derecho, tal como divide el Zadorra hasta su desembocadura en el Ebro”.

A pesar de todo ello, los castellanos atacaron Navarra. La invasión, iniciada en junio de 1199, encontró resistencia sobre todo, tal como era de esperar, en las villas de Treviño, Laguardia, Lapuebla de Arganzón y Vitoria. Los vitorianos, dirigidos por su tenente Martin Ttipia, resistieron 9 meses, hasta que el propio rey, Sancho VII el Fuerte, ante la imposibilidad de auxiliarles, les obligó a capitular. A continuación cayó el resto del territorio, hasta la costa, excepto la Sonsierra, actual Rioja Alavesa, que permaneció en Navarra hasta 1462.

La constatación arqueológica de incendios en Getaria y San Sebastián atestigua la crudeza de la conquista. También Vitoria se incendió en 1202, aunque se ignora si fue por alguna revuelta de sus naturales. Lo cierto es que la antigua Gasteiz navarra, Nova Victoria, la posterior Villa Suso, quedó destruida, de tal manera que posteriormente se conoció como El Campillo. Hasta los tiempos actuales, han permanecido allí solares sin edificar.

Relación. Entre los territorios conquistados por Castilla y el resto de Navarra se estableció una frontera, que fue entregada a la rapiña de los señores alaveses y guipuzcoanos, que fue conocida como ‘frontera de malhechores’.

2014/07/12

2014ko hitzaldi zikloa, prest!


Egun gutxi barru abiatuko da 2014ko hitzaldi zikloa. Orotara, sei hitzordu finkatu ditugu atzoko baskoien lurretan: Aezkoan, Auritzen, Erroibarren eta Orreagan. 778ko gatazka ardatz hartuta, eskaintza anitza izanen da, hala nola egitasmoen aurkezpena, bisita gidatuak edota liburuen aurkezpena.

Aurtengo edizioa martxan jartzeaz arduratuko da “Enneco: haritzaren memoria”. Nafarroa BizirikFundazioko lagunak Euskal Herriko bihotzean (Etxarri-Arantz) auzolanean eraikitzen ari diren interpretazio guneaz mintzatuko dira. Hitzordua Aurizko Kultur Etxean izanen da, hilaren 18an, arratsaldeko 20:00etan.

Historia eta Pirinioak lantzen ditugunean, ezin dugu alde batean utzi Aurizberriko semeJuan Mari Martinez Txoperena. Egun erromatarrek utzi dizkiguten aztarnak aztertzen dabil, eta gure iraganari buruz suerta dakiguken edozein zalantza argitzeko prest dugu beti. Historia afizio, Orreagako gatazkak zonaldean izan zuen eraginaz hitz eginen du bi egunetan: uztailaren 26an, arratsaldeko 19:00etan, Aurizberrineta abuztuaren 2an, arratsaldeko 19:30ean, Erroko elkartean.

Zonaldean historia gaiak lantzen jardun den laguna dugu Eneko Del Castillo. Ikasturte honetan, hamabostean behin egin ditu bere kolaborazioak Irati Irratian, eta, hori dela eta, 2014ko hitzaldi ziklora gonbidatu nahi izan dugu. Iraganeko gertakariak ditu zaletasun, eta oso lan interesgarriak egiten ditu nor garen, zer garen eta nora goazen galderei erantzun ahal izateko. Horiek horrela, gure historia mapa bidez kontatuko digu. Hitzordua:uztailaren 31ean, arratsaldeko 19:30ean, Aezkoako Etxean (Ariben).

Literatura eta baskoien historia uztartuz, Patxi Zabaleta dugu idazlerik ezagunenetako bat. Bere bibliografi oparoan Eneko Aritzaren hilobia eta Errolanen harria eleberriak azpimarra daitezke. Hala, bi liburuez mintzatuko da, baita baskoien herrian eta Nafarroako erresumaren lehen hastapenez ere. Modu honetan, tribu izatetik Europako estatu independente izatera eman genituen pausuak gertutik ezagutuko ditugu. Hitzordua abuztuaren 9an izanen da, arratsaldeko 20:00etan, Etxabarrengoan(Garralda), eta ondoren afaria izanen dugu.

Azkenik, eta hitzaldi zikloan landutako borobiltzeko, Orreagako gertakarieneszenatokia gertutik ezagutzeko aukera izanen dugu, Iparraldetik haize freskoa ekarri digun lagunaren eskutik: Basile Ibañez. Hitzordua abuztuaren 14an izanen da, goizeko 10:00etan, Orreagan.


2014/07/11

Títulos de rey de Navarra y Príncipe de Viana

Títulos de rey de Navarra y Príncipe de Viana
Jon Oria Oses

Tras la abdicación del monarca español hay que aclarar que los Borbones de la Casa Real de España, con ocasión de la muerte de Carlos II de España (1700) sin herederos directos, la corona de los Austrias pasó a Carlos III de Borbón para acceder a la corona de España. Se le impusieron varias condiciones desde Francia, de donde proceden los orígenes de la nobleza de los Borbones por casamiento de Antonio de Borbón con la reina Juana de Albret el 20 de octubre de 1548.

Primeramente tendrá que renunciar a todo derecho al título de rey de Francia como descendiente directo de la casa de Borbón.

Esto implicaría la renuncia a todos los títulos de la Casa Real de París, entre los que cuentan el título de rey de Navarra y de sus sucesores los príncipes de Viana.

He estado viendo por Internet una oferta para conseguir títulos nobiliarios de las casas reales en oferta, pero no he encontrado los de rey de Navarra y príncipe de Viana.

Cuando visitó el pretendiente a la corona de Navarra Piarre II, salió a luz la legitimidad del título, se escribió un documento obligante al palacio de la Zarzuela que si un rey de España se atreve a usar los dos títulos se le podrá denunciar por usurpación de títulos reales. Ya discutiremos el tema por teléfono.

2014/07/10

Navarra con “B” = Nabarra

Navarra con “B” = Nabarra

- Hermano Templario – Gasteiz (Nabarra)
Martin Ttipia Kultur Elkartea Bloga

La asunción de nuevos planteamientos políticos ha de exigir, por fuerza, el uso de un nuevo lenguaje. Hoy en día, suele decirse que lo que no se comunica no existe. Yo añadiría que lo que no se comunica de modo acertado o certero termina generando una distorsión o, como diría un experto en la materia, ruido en la comunicación. Cuando hablamos de Nabarra (Navarra, Nafarroa) sucede otro tanto.
Mapa del Estado de Nabarra extraído del blog Nabarlur
Hoy por hoy, somos conscientes de que la Navarra Foral gobernada desde 1991 por Unión del Pueblo Navarro no es ni parecida a la Gran Nabarra entendida como estado soberano conquistado, ocupado, expoliado y dividido. Sin embargo, es fácil caer en la tentación de hablar de Nafarroa para alejarse de los planteamientos reduccionistas de la formación de Yolanda Barcina y sus compinches. Digo tentación porque, en gran medida, utilizamos el citado vocablo para hablar de cada uno de los 7 (ó 6) territorios de Euskal Herria.

Probablemente, la utilización de la “B” lleve a parte de la opinión pública de la Comunidad Foral a pensar en clave de distorsión, de desafío institucional, de amenaza al statu quo que los navarros se dieron a sí mismos en virtud de la Ley del Amejoramiento del Fuero.

Si pretendemos actuar con franqueza, transparencia y honestidad llegaremos a la conclusión de que vale la pena huir de denominaciones del País que nos impidan transmitir correctamente el mensaje. Amparados en los últimos descubrimientos arqueológicos y en la pura y dura observancia de la documentación que obra en manos de historiadores no dirigidos políticamente por las particulares apetencias imperialistas de España y Francia, hemos de hablar del Estado instituido como Reino de Pamplona – más tarde de Navarra -.

Evidentemente, quienes nos cuelgan el sambenito de historicistas (y que, a su vez, defienden con ahínco los derechos históricos de los territorios históricos) han de saber que no hay mayor derecho histórico que el que asiste a un Estado (Nabarra) legítimamente constituido sobre instituciones y leyes. No lo digo yo, sino que lo afirma Tomás Urzainqui cuando dice que “la libertad y la soberanía no prescriben”. Quizá son muchos los que se han acostumbrado a aceptar sin pestañear la política de los hechos consumados. Como si los estados legítimamente constituidos perdieran su soberanía por ciencia infusa y no como consecuencia de un concienzudo proceso de asimilación, conquista, falseamiento de la historia propia, aniquilación de la lengua propia, desmembramiento de su territorio y demás.

Por eso mismo es más urgente que nunca que Nabarra recupere su vigencia desde la más radical afirmación de su ser como Estado propio. Más allá del hecho de estar conquistado, ocupado, dividido y expoliado, su territorio puede perfectamente asimilarse al concepto clásico de colonia. Y es de todos sabido que, tarde o temprano, las colonias piden a gritos su emancipación de la Metrópoli.

En conclusión, sea ésa la denominación que deje bien a las claras cuál es la Nabarra que defendemos. No es la Navarra Foral -esquizofrénica, agotada y cerrada en sí misma, empobrecida culturalmente, exterminadora de su milenaria lengua-; tampoco es la Nafarroa de los derechos históricos que ocupa su correspondiente cuadrante en el escudo euskalherriako y que apenas suscita la atención de los informativos de EITB -salvo cuando toca hablar de Sanfermines-; pero sí es la Nabarra cuya vigencia no prescribe habida cuenta de que su conquista, expolio, ocupación, militarización, fragmentación, aniquilación institucional, etc…, son delitos de lesa humanidad que no pueden ser obviados y ante los que el concierto de las naciones no debería permanecer impasible.

Llamar a las cosas por su nombre podrá, efectivamente, crearnos enemigos. Pero, desde luego, impedirá que se produzcan malos entendidos y llevarán a nuestros interlocutores a saber exactamente hasta dónde queremos llegar y por qué. Navarra con “B” es Nabarra.

2014/07/06

Las fronteras de Vasconia (y II)

Las fronteras de Vasconia (y II)
Fernando Sánchez Aranaz, Gasteiz-Nabarra
Martin Ttipia Kultur Elkartea Bloga


La frontera

Hasta ese momento el ducado de Vasconia y el reino godo de Hispania habían mantenido una oscilante frontera militar, cuya retaguardia, según nos revela la arqueología, se determina por la presencia de necrópolis de claro carácter guerrero, relacionadas con tipologías aquitanas, que marcan una línea entre Buzaga (Elorz), Pamplona, San Pelayo (Alegría-Dulantzi), Aldaieta (Langraitz Ganboa), en la Llanada Alavesa, y Finaga, en Basauri (Bizkaia). Más al sur se encuentra una zona de complicada orografía, en la que abundan los eremitorios troglodíticos, que podría corresponder a una tierra de nadie, habitada por vascones pero sometida a las incursiones tanto visigóticas, primero, como astures y musulmanas más tarde. Juan Plazaola se pregunta (RIEV 45/2/2000), “¿habrá que pensar que eran precisamente esos eremitorios los que marcaban el limes que quisieron mantener y garantizar los Vascones?”.

Justamente en Alegría-Dulantzi, en el transcurso de unas excavaciones desarrolladas entre noviembre de 2009 y mayo de 2010, dirigida por los arqueólogos Miguel Loza Uriarte y Javier Niso Lorenzo, se realizó el hallazgo de los restos de una gran edificación, datada entre los siglos VI y VII, con trazas de haber sufrido saqueos y arrasamientos posteriores. Este edificio sería contemporáneo de los yacimientos, citados, perdurando como tal hasta finales del siglo VIII, época en que la Llanada fue objeto de ataques por parte del emirato de Córdoba, y siendo usado como almacén hasta el siglo X. Este hallazgo, en opinión de los arqueólogos, deja constancia de cómo “una vez más ha quedado claro que los habitantes de los pueblos históricos alaveses son la herencia directa de sus antepasados premedievales”.

Orreaga

Carlos Martel, mayordomo de palacio del reino de Austrasia, acabó con la dinastía merovingia, ejerciendo  ilegítimamente como rey de los francos, legando el poder a sus hijos Carlomán y Pipino a su muerte en 741. Antes, en 732, el emir de Córdoba, Abd-el-Rahman pretendió la conquista de Vasconia‑Aquitania y del Reino Franco. Eudón se ve obligado a pedir ayuda a Carlos Martel y ambos ejércitos vencen a los musulmanes en las cercanías de Poitiers. A partir de ese momento, las relaciones de Vasconia con los francos fueron cada vez más difíciles, hasta que Carlomagno, hijo de Pipino, quien desde 747 era el único rey de los francos, rebasará el Garona en 769, venciendo al nuevo duque Hunaldo II. Carlomagno intentará también la conquista de la Vasconia surpirenaica, pero será vencido por los vascones en Orreaga en 778.

Los vascones se rebelaron contra los carolingios, una vez más, en 787, encabezados por el duque Adeleriko, pero fueron vencidos en 790. El nuevo rey franco, Ludovico Pío, intentará nuevamente conquistar la Vasconia transpirenaica, siendo derrotado otra vez por los vascones en Orreaga en 823. Esta victoria sería el detonante para la transformación de lo que quedaba del Ducado de Vasconia en Reino, bajo el gobierno de Eneko Arista.
 
Imagen de Carlogmagno, según un óleo del pintor germano, Alberto Durero

La Crónica de Eginardo, titulada Vita Karoli Magni, escrita entre 829 y 836, nos describe los dominios de Carlomagno.  “Él mismo [Carlomagno] en memorable guerra sometió primero a Aquitania y a Vasconia y todos los montes Pirineos y hasta el río Ebro, que nace junto a [las tierras de] los navarros”. De lo que se deduce que los carolingios consideraban el área descrita como un todo, como un solo país que iba del Garona al Ebro y desde las fuentes de ese río, hasta las del otro en los montes Pirineos y, en segundo lugar, que los vascones rebeldes al poder carolingio, aglutinados en torno a la Iruña de Pamplona, se denominaban a sí mismos navarros.

La crónica de Alfonso III, redactada en la segunda mitad del siglo IX, pero que nos remite a los hechos del reinado de Alfonso I (739-757), nos informa de que “Álava, Bizkaia, Alaon (¿Ayala?) y Orduña, ocurre que están poseídas por los suyos, del mismo modo que Pamplona, Deio y la Berrueza”. Junto a esa constatación de la independencia y la unidad de los vascones, queda en evidencia la constante presión del reino astur sobre Vasconia a lo largo de todo el siglo VIII, continuadora de la de los visigodos.

En resumen, no es posible entender la historia de las sucesivas entidades estatales navarras, reino de Pamplona, reino de Pamplona y Aragón, reino de Navarra y Corona de Navarra, sin remitirnos a la realidad previa del Ducado de Vasconia, tal como se desarrolla su historia entre los siglos VI y principios del IX.

Así lo entendía Ricardo Corazón de León, duque de Aquitania y rey de Inglaterra, cuando en su testamento, fechado en 1191, legaba a su esposa Berenguela, hija de Sancho VI y hermana de Sancho VII, reyes de Navarra, todas sus posesiones “en Vasconia más allá del Garona”.

NABARRAKO ERESERKIA

Nabarra, reflexiones de un Patriota

Reflexiones de un Patriota by Iñigo Saldise Alda

ASKATASUNA = Baskoinak x Nafar Paradigma

"PRO LIBERTATE PATRIA GENS LIBERA STATE"

"Aberri askearen alde jende librea jaiki"

"De pie la gente libre a favor de la libertad de la patria"

Navarre shall be the wonder of the world

by WILLIAM SHAKESPEARE

EUSKARA-LINGUA NAVARRORUM

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©NABARTZALE BILDUMA 2011

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